
Un Centre dédié exclusivement à l'Art Oratoire. Une première au Sénégal !

Bureau : + 221 33 827 97 52
Portable +221 77 170 17 17 / 70 485 52 52

GESTION DE TRAC & DE STRESS
COMPRENDRE LE TRAC ET LE STRESS POUR MIEUX LES GÉRER
Cet article sera publié en quatre parties. Une partie par semaine. Si vous souhaitez l'avoir en intégralité en une seule fois, veuillez nous envoyer un courriel à africa.mediatraining@hotmail.com
PREMIÈRE PARTIE :
Avoir le trac était quelque chose qu’il valait mieux garder pour soi... Depuis quelques années, on prend conscience de l’ampleur et de l’importance du phénomène.
La littérature germanophone propose une piste de réponse en distinguant Lampenfieber de Bühnenangst (ou Podiumsangst). Dans cette perspective, Lampenfieber (trac) est un phénomène désagréable, certes, mais normal et même utile avant une situation difficile, puisqu’il libère de l’énergie. Son intensité diminue dès que la situation difficile (par exemple le concert) a commencé. Le niveau d’activation est alors idéal et permet une performance de pointe (Tabbert-Haugg, 2003). Bühnenangst ou Podiumsangst (peur de la scène), par contre, serait une forme spéciale du trac touchant les artistes et concernant la situation spécifique de la performance en public. Il s’agirait d’un trac exagéré déclenché par l’exigence de produire sur scène une prestation qui sera immédiatement jugée et qui ne pourra plus être corrigée. Cette forme de trac ne diminue pas durant la performance, elle empêche donc l’artiste de fonctionner normalement et est contreproductive. Selon Schröder et Liebelt (1999), les caractéristiques de cette peur de la scène sont que :
Ainsi, une bonne gestion du trac ne signifie pas l’éliminer, mais trouver et maintenir son niveau personnel d’activation (ou de trac) optimal.
Les méthodes de gestion du trac proposées aux étudiants dans les conservatoires sont essentiellement des cours de relaxation, de yoga, de Feldenkrais ou de technique Alexander.
Par ailleurs, bon nombre de musiciens et thérapeutes s’accordent pour dire que tout travail de gestion du trac doit passer par un travail respiratoire.
En combinaison avec d’autres techniques de relaxation, les exercices respiratoires semblent influencer positivement la gestion du trac. Il paraît donc intéressant d’étudier leur effet de façon isolée.